Quatrième de couverture:
Carlos emmène son fils Jorge en montagne pour un week-end entre hommes,
c'est sa mère qui l'élève et il le voit très peu. Il le trouve étrange, trop
rond, trop bébé pour ses quatorze ans, bref il est déçu par cet ado renfermé et
maladroit dont il veut faire un homme, un vrai. Mais dès le début de la balade
c'est Carlos qui découvre ses limites physiques et son incapacité à communiquer
avec son enfant. Le séjour s'annonce difficile, surtout qu'au chalet les attend
la nouvelle petite amie de Carlos, qu'il ne l'a pas dit à son fils et qu'elle
n'est pas un modèle de discrétion. Carmen restée en ville tombe sur un manuscrit
laissé chez elle par Carlos, un polar scabreux et terriblement efficace ; peu à
peu elle y voit de drôles de ressemblances avec la réalité, des prémonitions
macabres, des menaces à peine voilées contre elle ou contre son fils. L'angoisse
monte, les sous-entendus se multiplient. Elle tente d'appeler Jorge, mais Carlos
a confisqué son téléphone. Désespéré et humilié le garçon s'enfuit dans la forêt
et disparaît. On ne lâche plus ce roman parfaitement noir où tout le monde,
lecteur inclus, s'échine à lire entre les lignes « ce qui n'est pas écrit », et
s'imagine le pire. Thriller psychologique basé sur les rancours et les
frustrations, se déployant dans une nature inquiétante sur une trame de film
d'horreur habilement construite, ce texte confirme la virtuosité stylistique et
l'inventivité narrative de son auteur.
Carmen et Carlos sont divorcés et ils ont un fils, Jorge. Au départ, leur séparation s’est très mal passée, puisque Carmen a empêché Carlos d'approcher son fils seul pendant un an. Après elle a réalisé qu'il était malgré tout le père de son fils et que ce dernier avait besoin de lui; cependant, le lien père-fils était déjà brisé, ou du moins abîmé.
Carlos a prévu un weekend en montagne avec son fils, pour essayer de se rapprocher de lui, mais aussi pour le détacher un peu des jupes de sa mère; il veut l'aider à devenir un homme. En partant, il laisse chez Carmen un roman noir qu'il lui demande de lire.
On va donc suivre en alternance Carlos et son fils, puis Carmen chez elle qui lit le roman de Carlos et finalement le roman de Carlos. D'étranges coïncidences peuplent le roman de Carlos et renvoient à des événements du passé. La tension monte, l'inquiétude de Carmen grandit surtout qu'elle n'arrive pas à joindre son fils... Inéxorablement, on cherche le lien entre ce qui se passe dans la montagne et le roman de Carlos comme s'il devait nous montrer la voie... Un roman noir efficace et bien construit!
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