vendredi, avril 28, 2017

Bilan de mes lectures du mois d'avril 2017

Voici le bilan de mes lectures du mois d'avril...


Les larmes noires sur la terre - Sandrine Collette


 
Quatrième de couverture:
Il a suffi d’une fois. Une seule mauvaise décision, partir, suivre un homme à Paris. Moe n’avait que vingt ans. Six ans après, hagarde, épuisée, avec pour unique trésor un nourrisson qui l’accroche à la vie, elle est amenée de force dans un centre d’accueil pour déshérités, surnommé «la Casse». La Casse, c’est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures brisées et posées sur cales, des rues entières bordées d’automobiles embouties. Chaque épave est attribuée à une personne. Pour Moe, ce sera une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit. Un désespoir. Et puis, au milieu de l’effondrement de sa vie, un coup de chance, enfin : dans sa ruelle, cinq femmes s’épaulent pour affronter ensemble la noirceur du quartier. Elles vont adopter Moe et son fils. Il y a là Ada, la vieille, puissante parce qu’elle sait les secrets des herbes, Jaja la guerrière, Poule la survivante, Marie-Thé la douce, et Nini, celle qui veut quand même être jolie et danser. Leur force, c’est leur cohésion, leur entraide, leur lucidité. Si une seule y croit encore, alors il leur reste à toutes une chance de s’en sortir. Mais à quel prix? Après le magistral Il reste la poussière, prix Landerneau Polar 2016, Sandrine Collette nous livre un roman bouleversant, planté dans le décor dantesque de la Casse.

C'est un roman coup de poing parce que tellement dans l'air du temps... ça fait froid dans le dos rien que d'y penser... une couche de la population cachée, voire emprisonnée, dans une espèce de camp retranché, sans plus aucun contact avec le reste du monde et une chance plus que maigre d'y retourner un jour. En arrivera-t-on un jour à ces extrêmes juste parce qu'on ne veut plus voir la misère autour de nous? Et pourtant, malgré l'horreur de la situation, des amitiés se lient, des être font preuve de solidarité et de bonté...
Sandrine Collette nous raconte comment à cause d'un mauvais choix, on peut basculer de l'autre côté du miroir, ce côté où on arrive à peine à sortir la tête de l'eau, où chaque pas est difficile... et pourtant, malgré tout, il faut tenir, il faut survivre... pourquoi? pour qui? Telle est la question. Probablement pour ces étincelles de bonheur et de joie qui traversent notre quotidien et qui en valent la peine.
Et en plus, Sandrine Collette nous sert ça avec un style d'écriture qui est juste magnifique: j'ai donc alterné entre extase et horreur en permanence. Un très grès coup de coeur!

Ce livre participe au Challenge Thrillers et Polars.


lundi, avril 24, 2017

Jusqu'à ce que la mort nous unisse - Karine Giebel


Quatrième de couverture:
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie, c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière. Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale...

Encore un page turner super efficace: un meurtre à résoudre, des personnages torturés et en arrière-plan la montagne.
Vincent vit seul depuis que sa femme Laure l'a quitté 5 ans plus tôt. Il collectionne les histoires d'un soir sans se soucier du mal qu'il peut faire autour de lui... Lorsque Pierre, son meilleur ami, est retrouvé mort dans un ravin alors qu'il était un guide chevronné, Vincent ne peut croire à un accident.
Servane, jeune recrue de la gendarmerie arrive dans la région et peine à s'intégrer dans ce milieu très masculin et où chacun se connaît et protège les intérêts de son voisin de toujours.
Ces deux personnages vont tisser des liens en menant une enquête qui va les forcer à sortir des sentiers battus et à se dévoiler l'un à l'autre... leur amitié pourra-t-elle faire face à certaines vérités?
A chaque polar de Giebel je deviens de plus en plus accro... vivement le prochain!

Ce livre participe au Challenge Thrillers et Polars.

La version poche compte 604 pages et ce livre participe donc également au Challenge 1 Pavé par mois.

mercredi, avril 12, 2017

Le somnambule - Sebastian Fitzek


Quatrième de couverture:
Adolescent, Leo Nader était en proie à de terribles crises de somnambulisme. Si intenses, qu’on l’avait contraint à suivre un traitement psychiatrique auprès d’un spécialiste, le Dr Volwarth.
Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que sa femme Nathalie a été blessée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter.
Quand il essaie de la rattraper, elle s’enfuit avant de mystérieusement disparaître. Perturbé, Leo, qui se croit coupable sans en avoir conservé le moindre souvenir, décide de retourner voir le Dr Volwarth.
Celui-ci lui conseille de s’équiper d’une petite caméra pour enregistrer ses déplacements nocturnes. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…


Au réveil, Leo constate que sa femme Nathalie est en train de faire sa valise alors qu'elle est couverte d'hématomes. Très vite, il commence à se demander s'il a pu lui faire du mal pendant son sommeil; en effet, étant enfant Leo faisait des crises de somnambulisme et était suivi par un psychiatre. Nathalie est partie et Leo veut savoir ce qu'il fait pendant ses phases de sommeil. Il va donc observer ses actes grâce à une caméra et il va ainsi découvrir sa vraie nature...
Quelle histoire! On alterne entre rêve et réalité, au point que ne savais plus moi-même si Leo dormait ou était éveillé, et chaque découverte est plus surprenante que la précédente... Un page turner très efficace, j'ai littéralement dévoré ce livre et force est de constater que lire du Fitzek provoque chez moi toujours autant de plaisir...

Ce livre participe au Challenge Thrillers et Polars.


Sebastian Fitzek est allemand et ce livre participe au challenge Voisins, Voisines 2017 organisé par A propos de livres.

vendredi, avril 07, 2017

Il coule aussi dans tes veines - Chevy Stevens


Quatrième de couverture:
Sara, 34 ans, mère d'une fillette de 6 ans, sait depuis toujours qu'elle a été adoptée. Mais, alors qu'elle va se marier, la jeune femme souhaite découvrir qui sont ses véritables parents.
Ses recherches ne passent pas inaperçues et alertent son père biologique : un sérial killer que la police canadienne veut coincer depuis des années.
Ce dernier n'a dès lors qu'une envie : faire la connaissance de cette fille dont il ignorait l'existence.
Sara se retrouve prise au piège. Son enfer ne fait que commencer !

Cette histoire commence de manière assez banale.
Une jeune femme adoptée essaie de retrouver ses origines. Elle retrouve Julia, sa mère naturelle, qui ne souhaite pas avoir affaire à elle... et on comprend aisément pourquoi, lorsqu'on apprend que Julia a été violée par le Tueur des Campings et que Sara est le fruit de cet acte horrible. Sauf que le tueur en question ignore totalement qu'il a un enfant et n'aura de cesse de vouloir la connaître dès le moment où il l'apprend... c'est là que les choses s'emballent et que l'effet pageturner se met en place. Peut-on faire fi ses origines?

Ce livre participe au Challenge Thrillers et Polars.