lundi, avril 07, 2014

Les anges meurent de nos blessures - Yasmina Khadra


Quatrième de couverture:
Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l'Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maîtres absolus, l'amour se met parfois en grand danger.

Turambo est né dans la misère. Il vit avec sa mère, sa tante Rokaya, son oncle Mekki et sa cousine Nora et ne mange pas souvent à sa faim. Son père n'est pas revenu de la Grande Guerre et personne ne sait ce qu'il est devenu. Tous les moyens sont bons pour survivre et Turambo essaie de gagner sa vie en faisant des petits boulots et un jour il se fait repérer par un entraîneur de boxe. C'est ainsi qu'il va être propulsé dans l'univers du ring. De la misère, il va accéder à la gloire... mais Turambo a un coeur d'artichaut et il est prêt à tout abandonner pour l'amour d'une femme.

Il est des livres qui vous laissent sans voix, des livres qui bouleversent votre âme et soulèvent un millier de questions sur le sens de la vie... le dernier Khadra est de ceux-là... un destin tragique que celui de Turambo, qui aura connu la gloire et l'amour fou, et qui va tout perdre pour passer le restant de ses jours à se souvenir... Un chef-d'oeuvre comme on en lit très rarement... un livre qui marque au fer rouge... une histoire dont on ne sort pas indemne tant elle continue à vous hanter une fois le livre refermé...

Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge 1% Rentrée Littéraire 2013.




1 commentaire:

Nymou Rossignol a dit…

J'ai fermé ce livre hier et je vibre encore sous l'effet de l'émotion.
Je suis entièrement d'accord avec toi, il y a des livres que l'on oublie pas.
Suuuublime.