Quatrième de couverture:
Comprendrez-vous avant Jo ce qui le pousse à tuer ?
Jo Simon est un serial killer. À son corps défendant. Une force inconnue l’oblige à tuer. N’importe qui. Quand la pulsion est passée, il tente de comprendre ce qui la déclenche. Pour l’enrayer. Ce qu’il veut, c’est vivre son bonheur avec Rosa, dont il est fou amoureux.
C’est une autre jeune femme, belle et mystérieuse, qui va l’aider à comprendre ses pulsions de meurtre. Mais ce qu’il va découvrir est plus effroyable encore que ce qu’il imaginait…
Inéluctable de Patrick Sébastien, un roman noir, qui explore l’âme avec empathie. Des personnages attachants et terriblement humains.
Jo Simon, routier, se lance dans le meurtre en série poussé par des pulsions qu'il n'arrive pas à expliquer et encore moins à contrôler. Au fur et à mesure des meurtres, il essaie de recouper les événements ayant précédé ses crimes pour trouver l'origine des pulsions pour peut-être réussir à les empêcher, car Jo souhaite retrouver une vie normale et vivre son amour débordant pour Rosa... mais ce sont les secrets de son passé qui vont fournir les réponses...
J'avais adoré La Cellule de Zarkane, polar que l'auteur avait publié sous le pseudonyme de Joseph Lubsky. Sans être magistral, ce polar est néanmoins bien ficelé et le plaisir de lecture était au rendez-vous, même si je n'en garderai pas un souvenir intarissable.
Ce livre participe au Challenge Thrillers et
Polars.
mardi, janvier 14, 2014
lundi, janvier 06, 2014
Ainsi résonne l'écho infini des montagnes - Khaled Hosseini
Quatrième de couverture:
L'histoire démarre à Shadbagh, petit village afghan, où Saboor raconte une histoire à ses enfants, Pari et Abdullah, juste avant le coucher. Le lendemain il doit partir avec Pari à Kaboul pour la vendre à une riche famille. Au fur et à mesure des chapitres, on découvre d'autres personnages et on vogue entre passé et présent, ce qui peut donner l'impression d'avoir affaire à suite de nouvelles, mais petit à petit on arrive toujours à établir un lien entre les différents personnages.
Il s'agit là d'un livre magnifique sur l'Afghanistan, mais aussi sur les travers de l'être humain, ce qui suscite énivitablement son lot d'émotions pendant la lecture.
Extrait:
"Bien des années plus tard, lorsque a débuté ma formation de chirurgien esthétique, j'ai compris une chose qui m'échappait encore au moment où j'essayais de convaincre Thalia de partir. J'ai appris que le monde ne voit pas ce qu'il y a en vous, qu'il se moque complètement des espoirs, des rêves, des chagrins qui reposent cachés sous votre peau et vos os. C'est aussi simple, aussi absurde et aussi cruel que ça. Mes patients le savaient, eux. Ils constataient qu'une grande partie de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils seraient ou de ce qu'ils pourraient être dépendait de la symétrie de leur ossature, de l'espace entre leurs yeux, de la longueur de leur menton, du fait qu'ils aient ou non un angle naso-frontal idéal ou pas.
La beauté est un don du ciel énorme, immérité, accordé de manière aléatoire et stupide.
J'ai donc choisi ma spécialité pour redresser la balance en faveur de gens comme Thalia, pour rectifier à chaque coup de scalpel une justice arbitraire, pour opposer une petite résistance à un ordre mondial que je trouvais disgracieux, un ordre dans lequel une morsure de chien pouvait priver une petite fille de son avenir, faire d'elle une paria, un objet de mépris."
En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les
années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque
aujourd’hui. A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans,
s’occupe de sa petite sœur Pari. Entre les deux enfants, le lien est
indéfectible, ce qui leur permet d’oublier la mort de leur mère, les absences de
leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les
tenaille encore plus qu’à l’habitude. Un jour, leur père décide de partir pour
Kaboul où l’oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d’emmener Pari avec lui.
Abdullah sent qu’il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant «
couper un doigt pour sauver la main », vend Pari à la riche famille pour
laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie
d’Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. La petite Pari oublie et grandit
à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s’est enfuie au
milieu des années 50. Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu
handicapé suite à un AVC. Des années plus tard, bien après la chute des
Talibans, Abdullah n’a pas oublié Pari qui, elle, n’a jamais pu combler une
sensation de vide, comme s’il lui manquait quelque chose d’indispensable, dont
elle ignorait tout…
L'histoire démarre à Shadbagh, petit village afghan, où Saboor raconte une histoire à ses enfants, Pari et Abdullah, juste avant le coucher. Le lendemain il doit partir avec Pari à Kaboul pour la vendre à une riche famille. Au fur et à mesure des chapitres, on découvre d'autres personnages et on vogue entre passé et présent, ce qui peut donner l'impression d'avoir affaire à suite de nouvelles, mais petit à petit on arrive toujours à établir un lien entre les différents personnages.
Il s'agit là d'un livre magnifique sur l'Afghanistan, mais aussi sur les travers de l'être humain, ce qui suscite énivitablement son lot d'émotions pendant la lecture.
Extrait:
"Bien des années plus tard, lorsque a débuté ma formation de chirurgien esthétique, j'ai compris une chose qui m'échappait encore au moment où j'essayais de convaincre Thalia de partir. J'ai appris que le monde ne voit pas ce qu'il y a en vous, qu'il se moque complètement des espoirs, des rêves, des chagrins qui reposent cachés sous votre peau et vos os. C'est aussi simple, aussi absurde et aussi cruel que ça. Mes patients le savaient, eux. Ils constataient qu'une grande partie de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils seraient ou de ce qu'ils pourraient être dépendait de la symétrie de leur ossature, de l'espace entre leurs yeux, de la longueur de leur menton, du fait qu'ils aient ou non un angle naso-frontal idéal ou pas.
La beauté est un don du ciel énorme, immérité, accordé de manière aléatoire et stupide.
J'ai donc choisi ma spécialité pour redresser la balance en faveur de gens comme Thalia, pour rectifier à chaque coup de scalpel une justice arbitraire, pour opposer une petite résistance à un ordre mondial que je trouvais disgracieux, un ordre dans lequel une morsure de chien pouvait priver une petite fille de son avenir, faire d'elle une paria, un objet de mépris."
mercredi, janvier 01, 2014
Bilan lecture 4e trimestre 2013
Et voici venu le moment de
faire le bilan de tout ce que j'ai lu au cours du quatrième trimestre
2013...
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