lundi, septembre 30, 2013

La grâce des brigands - Véronique Ovaldé


Quatrième de couverture:
Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l'ordre qu'elle avait cru installer dans sa vie s'en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l'adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu'elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l'esprit libertaire de la Californie des années 70.
Elle n'est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d'un père, à la folie d'une mère et à la jalousie d'une soeur. Elle n'est plus non plus l'amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu'elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d'emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l'écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre. Quitte à composer avec la grâce des brigands.

A l'âge de seize ans, Maria Cristina Väätonen quitte le grand Nord et sa famille pour étudier à Los Angeles. Là-bas elle va rencontrer son mentor, qui sera aussi son premier amant... elle y écrira son premier roman et tentara de fuir un passé qui a laissé de nombreuses empreintes.
Il s'agit là d'un roman sur la fuite en avant, celle qui nous permet de nous affranchir d'un passé plus ou moins lourd à porter et de nous recontruire pour affronter l'avenir de manière plus sereine. Il s'agit aussi d'un roman sur les liens du sang qui peuvent soit peser sur nos vies soit nous pousser vers l'avant.

Une très belle écriture m'a portée tout au long de ce récit et petit à petit j'ai été embarquée dans cette histoire qui débute au présent pour ensuite plonger dans le passé de Maria Cristina jusqu'à la rencontre avec son neveu.

Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge 1% Rentrée Littéraire 2013.



Aucun commentaire: